Le mécanique

Le monde est-il rivé à ne réaliser que ce que ses conditions physiques l’autorisent à réaliser ou, par delà elles, tend-il localement ou dans son ensemble à la réalisation de quelque fin supérieure ? Le premier point de vue correspond au mécanisme et le second au finalisme – encore dit « providentialisme » s’il voit la main de Dieu intervenir directement dans le cours du monde pour en garantir la finalité.

La vision commune du progrès des sciences et des idées étant de nos jours fort naïve, il convient de souligner d’emblée que, des deux doctrines, l’une n’a pas véritablement chassé l’autre. Que le mécanisme, qu’on pourrait trop rapidement croire être l’apanage de l’esprit moderne, n’a pas simplement vaincu et remplacé un finalisme qui serait, lui, propre aux âges religieux. En fait, dans l’histoire des idées, le finalisme n’est véritablement apparu et ne s’est constitué en doctrine qu’après le mécanisme et en réaction contre lui.

I. 1. La mécanique

I. 2. Le vivant entre mécanisme et finalité